Le développement durable et l’intelligence artificielle seront parmi les facteurs de développement de l’industrie du transport aérien au cours des prochaines années, a révélé Air Canada lors d’une réunion d’information avec un groupe de clients de Reed & Mackay, issus des secteurs des services financiers, de l’assurance et des études de marché.
Stephen Gerrard, directeur général des ventes d’Air Canada pour le Royaume-Uni et l’Irlande, a été invité à expliquer comment la compagnie aérienne – membre fondateur de Star Alliance – s’efforce de relever les défis posés par ces facteurs et comment elle apporte des changements novateurs pour aider les voyageurs d’affaires à atteindre les objectifs de leur organisation.
Tendances des voyages d’affaires
Selon l’Organisation de l’aviation civile internationale, la reprise du trafic aérien se rapproche rapidement des niveaux d’avant la pandémie, et Air Canada en a certainement été témoin. La compagnie aérienne dessert actuellement 51 villes au Canada, 51 villes aux États-Unis et 85 villes à l’international, et vient d’annoncer une extension de ses services vers des destinations européennes pour l’été 2024, avec notamment des vols supplémentaires vers Londres Heathrow et Manchester. Cette évolution s’explique en partie par la reprise des réservations de voyages d’affaires au cours de l’année écoulée, avec une forte activité en particulier des PME, du marché des réunions, des incitations, des conférences et des expositions (MICE), ainsi que des secteurs de la marine et du divertissement.
« Parmi les autres tendances observées, citons l’allongement de la fenêtre de réservation des voyages d’affaires, les entreprises cherchant à maximiser leurs économies », précise M. Gerrard. « Nous constatons également que les voyages sont de plus en plus souvent combinés ; alors qu’auparavant les gens se rendaient à Toronto et à New York séparément, ils effectuent désormais les deux visites en un seul voyage ».
L’accent mis sur la durabilité
Les participants à la réunion d’information ayant confirmé que les voyages durables étaient une priorité essentielle pour leur organisation, M. Gerrard a dévoilé qu’Air Canada visait des émissions nettes de gaz à effet de serre (GES) nulles d’ici à 2050, ainsi qu’une réduction de 30 % des émissions de GES liées aux opérations au sol d’ici à 2030 et de 20 % des émissions liées aux opérations aériennes d’ici à la même année.
« Pour renforcer nos engagements en matière de développement durable, nous prévoyons d’utiliser une flotte jeune et économe en carburant, d’électrifier notre flotte au sol, de supprimer les plastiques à usage unique à bord des avions, de recycler les uniformes, les couettes et les couvertures, et d’investir dans le carburant aviation durable (SAF) », ajoute M. Gerrard. « L’offre mondiale actuelle de SAF demeure limitée. Air Canada se réjouit de collaborer avec les principaux intervenants de l’industrie et le gouvernement du Canada afin d’accroître la disponibilité et de générer un approvisionnement significatif de SAF produit au Canada pour l’aviation commerciale.
La SAF n’est pas le seul domaine durable exploré par la compagnie aérienne. Elle a actuellement en commande 30 avions électriques hybrides de Heart Aerospace. Livrés à partir de 2028, ces avions pourront accueillir 30 passagers et parcourir jusqu’à 400 km grâce à l’énergie électrique/hybride. « En fin de compte, les gens veulent faire ce qu’il faut et voyager de manière durable, ce qui déterminera probablement les décisions d’achat à l’avenir. L’industrie du transport aérien continue d’envisager le développement d’autres technologies aéronautiques, telles que les avions électriques, hybrides ou à hydrogène, à une échelle commercialement significative », ajoute M. Gerrard.
Le potentiel de l’IA
L’intelligence artificielle devrait également jouer un rôle important dans la réduction des déchets dans le secteur aérien ; une technologie permettant aux passagers de commander à l’avance leurs repas à bord est actuellement à l’essai. De plus, l’IA sera utilisée pour améliorer l’expérience du client, de la technologie de suivi des bagages à la technologie numérique qui permet de multiplier les points de contact tout au long du voyage d’un voyageur sans qu’il ait à présenter sa carte d’embarquement ou une pièce d’identité, le tout créé dans l’application de la compagnie aérienne.
Richard Lindsay, directeur principal des partenariats aériens chez Reed & Mackay, explique comment les partenariats de longue date entre les entreprises de gestion de voyages et les compagnies aériennes sont essentiels pour les clients. « L’étroite collaboration avec des transporteurs novateurs comme Air Canada nous permet de continuer à offrir un service extraordinaire à nos clients à toutes les étapes de leur expérience de voyageur », ajoute M. Lindsay.
Envoyez un courriel à hello@reedandmackay.com pour discuter de tous vos besoins en matière de gestion de réunions et d’événements.